Bourse paris
Acheter action bourse Acheter une obligation Obligation convertible Choisir placement financier Société placement immoblier Investir en bourse Gagner en bourse baisse Choisir sa SICAV Fonds monétaire Trachers et warrant Investir dans l’or Quel épargne choisir? Assurance vie en euro
Organisation et fonctionnement de la Bourse de Paris
La négociation se réalisait traditionnellement à la criée. Depuis la fin des années 1980, la Bourse de Paris est désormais un marché entièrement électronique, grâce à la mise en place du système CAC (cotation assistée en continu), remplacé dans les années 1990 par la technologie NSC.
De manière générale, la Bourse de Paris est considérée comme un marché dirigé par les ordres ou marché d’agence. Les prix des actions cotées sont déterminés par la confrontation directe des ordres d’achat et de vente au sein d’un carnet d’ordres centralisé. Dans certains cas, des intermédiaires spécifiques appelés ‘teneurs de marché’ peuvent intervenir dans l’animation de la cotation de certaines valeurs : ceci donne lieu à la création de contrats d’apporteurs de liquidité. Leur travail consiste à placer des ordres en attente de manière à garantir l’existence d’une contrepartie.
La négociation des actions diffère selon leur liquidité. Les actions liquides sont cotées en continu de 09h00 à 17h40 tandis que les valeurs dont la liquidité est de moindre importance sont cotées par fixing à des horaires prédéterminés. Les titres considérés comme suffisamment liquides sont des titres qui font l’objet d’au moins 2 500 transactions par an.
Les indices boursiers à la Bourse de Paris
Euronext Paris diffuse différents indices de marché ainsi que des indices sectoriels. À l’occasion de la fusion des différents compartiments actions (Premier Marché, Second Marché, Nouveau marché) qui ont donné naissance à Eurolist, de nouveaux indices ont vu le jour afin de rendre mieux compte de l’évolution des marchés.
Une obligation convertible, c’est quoi au juste?
Les options et les bons de souscription permettent d’acquérir des actions d’une société à une échéance fixée et à un prix déterminé. Les bons de souscription sont émis par les sociétés et les bon d’options ou bon privés, connus sous le non de warrants sont proposés par les banques ou les établissements financiers. Par ailleurs, il existe des options pures qui sont intégré dans l’euronext.liffe appelé «Les Monep»
La différence entre ces trois formes d’option Une option est un titre ou un actif financier qui confère à son acquéreur le droit (et non l’obligation) d’acheter (option d’achat) ou de vendre (option de vente) un nombre déterminé de titres (action, obligation, panier de valeur, devises…) à un prix déterminé au préalable appelé prix d’exercice et à la date d’échéance. Ce droit doit être utilisé avec tact et maitrise car la valeur de l’option peut tomber à zéro (perdre de l’argent) si vous l’actif n’a pas évolué dans le sens désiré.
Il existe trois catégories d’options Les bons de souscription qui sont émises par les sociétés et sont sous forme d’option d’achat d’action. Exemple Une société X a émis en 2008 un bon qui donne le droit à son propriétaire d’obtenir deux actions nouvelles de la société au prix de 100 euros, soit 50 euros par action, jusqu’au 31 décembre 2012. Si en 2012, l’action de la société X dépasse les 50 euros, alors l’opération est intéressante. Dans le cas contraire, la valeur du bon tombera à zéro.
Les options pures Monep Ces options permettent de jouer sur les actions et sur les indices, à la hausse comme à la baisse. On peut donc acheter des options d’achat ou de vente mais aussi vendre ces deux catégories d’option. Il existe deux types de contrats d’options négociables L’une porte sur les actions des plus grandes sociétés françaises et quelques sociétés étrangères cotées à Paris et l’autre concerne les indices boursiers comme les CAC 40, Dow Jones… Le fait d’exercer l’option annule le contrat qui se transforme en opération d’achat ou de vente ferme des actions contenues dans le contrat. En général, les détenteurs de ce type d’option n’exercent pas leur droit et préfèrent le revendre pour des raisons de baisse de valeur. Les échéances sont fixées au troisième vendredi du mois pour les options courtes. Ces options apparaissent ainsi à la fois comme des instruments de spéculation et comme des outils de gestion notamment en cas de baisse de la bourse.
Comment les choisir et pourquoi? Les options peuvent être utilisées pour des opérations de couverture en cas de baisse des cours des titres détenus en portefeuille, pour des opérations de spéculation ou pour diversifier son portefeuille de titre. Le choix d’une option dépend de plusieurs paramètres. Valeur arithmétique de l’option Solidité de l’émetteur et visibilité de l’entreprise (lire et interpreter les comptes d’une sociéte) La volatilité de l’action de l’entreprise sur le temps Risque de perte Effet de levier Taux d’intérêt des options… Dans tous les cas, il est déconseillé de conserver une option jusqu’à l’échéance, il faut le vendre dès que vous estimez que vous avez atteint vos objectifs en matière de bénéfice.
‘Construire une croissance de qualité’, c’est par ces mots que l’illustre entreprise française fondée en 1889 par les frères Michelin, André et Édouard, vous accueille aujourd’hui.En 2006, Michelin a produit 190 millions de pneumatiques dans 69 sites répartis dans 19 pays et imprimé 15 millions de cartes et guides. Une référence.Dans la foulée de ces résultats prometteurs, Michelin annonce une hausse de 4,0% de ses ventes nettes consolidées à 12,6 milliards d’euros pour les 9 premiers mois de l’année 2007 (+7,2%, à taux de change constant).Tout roule pour le maître du pneu qui peut même annoncer une amélioration de 2.2 points de sa marge opérationnelle à 10.2% pour le premier semestre 2007. Les chiffres positifs s’enchaînent irrésistiblement depuis la croissance soutenue des volumes vendus + 3,6% au maintien de l’effet prix-mix à un niveau élevé +4,4%, jusqu’aux ventes nettes + 4,7% (+ 8,2% à parités constantes) ou la hausse du résultat net +58% et la nette amélioration du cash flow libre +382 millions d’euros.Ouf quel bonheur de pouvoir ainsi truster les performances.Jusque sur le plan sportif puisqu’au Championnat du Monde MotoGP 2007, la victoire revient à Pedrosa et Michelin à Valence. Cerise sur le gâteau, Michelin a même reçu le prix du meilleur rapport annuel 2006, dans la catégorie CAC 40 lors de la 53e soirée de la communication financière organisée par «la Vie Financière» en partenariat avec «Les Echos». N’en jetez plus!Les faits marquants de la multinationale de Clermont-Ferrand nous permettent de voyager de par le monde Amérique du Nord mesure d’optimisation industrielle, Etats-Unis importants contrats avec l’armée américaine, Canada investissem
ent de productivité à l’usine de Bridgewater, Allemagne accord sur l’avenir des sites de production, Japon spécialisation de l’usine d’Ota…Et l’Europe me direz vous? Ben là d’un coup c’est de restructuration dont on parle. Après toute cette litanie positive cela fait un poil désordre. On frôle la sortie de route. Le plan de réduction des coûts et d’amélioration de la rentabilité passe donc par la France et l’Espagne. La faute à 2006, année maudite où s’est passé quelque chose d’horrible un recul des profits…Dés lors la logique financière se met en branle et les grands moyens sont de rigueur non remplacement d’un départ à la retraîte sur deux (sur les 20 000 prévus), renforcement de la présence dans les pays émergents.C’est dans ce contexte drastique qu’est annoncée la fermeture de l’usine Kléber de Toul (Meurthe-et-Moselle) en 2009 le fabricant de pneumatiques y est le principal employeur de la région avec 826 salariés et 40 intérimaires. Il fait aussi travailler directement une quarantaine de sous-traitants autour de cette ville de 17000 habitants. Un drame absolu pour l’économie locale, un drame connu de ceux qui voulaient bien l’entendre puisque les investissements se faisaient très rares depuis plusieurs années. A qui la faute? À de mauvais produits nous dit-on, des pneus ‘milieu de gamme’ ‘très fortement concurrencés par des pneus importés de pays à faibles coûts de production’ – La faute aux hommes également puisque «L’usine a un coût de production plus de 50% supérieur à celui de ses concurrents, et n’est plus compétitive». Même l’inénarrable député locale Nadine Morano, proche de Super Sarkozy en déjante…L’annonce séme la consternation chez les salariés, mais pas trop chez les investisseurs, l’action Michelin prenant en milieu de journée de l’annonce 0,90% à 99,26 euros à la Bourse de Paris, dans un marché en légère baisse.Mieux, le groupe indique déjà qu’il embauchera entre 2007 et 2011 plus de 4000 personnes en France, où sa production devrait progresser de plus de 7% sur cette période (et plus de 600 personnes en Espagne). Le bibendum tourne t’il rond? Deux milliards d’euros seront investis en Europe de l’Ouest, dont 1,15 milliard en France et 320 millions en Espagne. Mais pas à Toul.Depuis, Michelin a publié un chiffre d’affaires de 4,18 milliards d’euros en hausse de 2,5% contre une progression de 3,4% attendu par le consensus.Ce doit être pour ça que Toul est condamné…Edouard Michelin, un des fondateurs, disait pourtant«C’est souvent la solution écartée d’office qui aurait été la bonne»mais la roue tourne d’une drôle de façon, dans le sens de la croissance ou de la fermeture, avec la même efficacité mais la même froideur. A trop emprunter la route de ses profits, pas sûr qu’à la fin elle n’y risque pas la crevaison.
Au même titre que les grandes entreprises du CAC40, qui ont multiplié par deux leur profit au premier semestre 2010, les grandes banques reviennent en force au classement des quarante premières capitalisations de la Bourse de Paris.
Leur panique avait déclenché la crise. Leur regain de santé en sonnent-elles officiellement le glas?D’après le cabinet Ricol Lasteyrie, les grandes banques (BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole) font un superbe retour en force au classement des profits réalisés au premier semestre 2010 par les entreprises du CAC 40, une ascension que rien, pour l’instant, ne semble en mesure de freiner, malgré les plans de rigueur en cours dans les Etats européens.Contrairement aux autres secteurs, les banques restent en effet persuadées que les plans d’économies, en rassurant les marchés, favoriseront la croissance, plutôt que ne la grèveront.D’après l’enquête réalisée par Ricol Lasteyrie pour le journal Les Echos, le profit accumulé par les entreprises du CAC 40 a atteint, au premier semestre 2010, 41, 6 milliards d’euros, soit une progression de 86% sur un an.Cette hausse spectaculaire enregistrée en 2010 trouve son explication dans la comparaison statistique établie par rapport à 2009, année de grande récession économique.Les politiques de désendettement et d’économie mises en place par les entreprises pendant la crise a également contribué à doper la marge des profits, une fois les premiers points de croissance revenus. Avec un bénéfice de 5,7 milliards (+28%), le pétrolier Total domine toujours le classement. A l’image de Peugeot et Renault, les constructeurs automobiles sont sortis de la zone rouge, comme ArcelorMittal (acier), STMicroelectronics (microélectronique) ou Carrefour (distribution).Seuls le groupe hôtelier Accor et l’équipementier en télécommunications Alcatel-Lucent restent déficitaires au classement des quarante premières capitalisations de la Bourse de Paris.
Histoire de la Bourse de Paris
L’existence de sociétés par actions en France est ancienne. La Compagnie des Indes-Orientales et Occidentales, créée par édit de juin 1669, était une société de ce type, ainsi que la Compagnie d’Afrique.
La banque générale, une société par actions créée par John Law en 1716, a été le vecteur de réalisation du système de Law, et a donné lieu à une spéculation effrénée, puis à une chute fracassante. C’est afin de rétablir un semblant d’ordre dans l’échange des actions après la banqueroute de Law, qu’un arrêt a été établi par le Conseil d’État du roi le 24 septembre 1724, donnant naissance à la bourse de Paris. La présence des femmes y est dès l’origine proscrite, et ce jusqu’en 1967.
La bourse a initialement occupé l’hôtel de Nevers, avant de transiter par plusieurs sites parisiens. En 1808, Napoléon Ier pose la première pierre du Palais Brongniart, conçu par l’architecte Alexandre Théodore Brongniart et destiné à accueillir la Bourse de Paris, institution considérée d’ordre public et appréhendée par l’Empereur comme le « thermomètre de la confiance publique » à cause de la présence des rentes 5% (résultant du tiers consolidé de la Banqueroute des deux tiers votée sous le Directoire) qui composent l’essentiel de la cote officielle et dont le cours est suivi avec assiduité par Napoléon Bonaparte.
Le bâtiment sera finalement inauguré sous la Restauration le 4 novembre 1826 et la Bourse de Paris, qui était provisoirement installée au Palais-Royal (depuis le 2 octobre 1809), entre enfin dans ce lieu qui lui était réservé et qui deviendra le poumon de l’activité financière du XIXe siècle, lequel voit s’épanouir la spéculation boursière dans tout ce qu’elle avait de nécessaire (apport au crédit public et aux fonds propres de l’industrie) et de néfaste (agiotage).
Une chronologie du siècle et demi suivant serait intéressante, la Bourse de Paris ayant successivement fondé au XIXe siècle l’expansion des chemins de fer, de la sidérurgie, et des grandes aventures coloniales.
Dans son livre Le grand méchant marché, l’économiste David Thesmar raconte qu’au début du XXe siècle, la place de Paris bénéficiait d’une forte activité chez les petits porteurs, qui s’est un peu assagie par la suite, et n’avait pas beaucoup à envier aux bourses anglo-saxonnes, si ce n’est l’absence d’investisseurs de long terme comme les fonds de pension.
Pierre-Cyrille Hautcoeur, directeur d’étude à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), estime à environ 2,5 millions le nombre de porteurs de titres à la fin de la Belle Époque, contre moins de 2 millions au début des années 1980.
L’un des meilleurs historiens de la Bourse de Paris est l’investisseur international André Kostolany, mort à Paris en 1999 à l’âge de 93 ans, et surtout connu en Allemagne où il écrivait chaque semaine une chronique pour le magazine Capital
Dans son livre ‘Si la Bourse m’était contée’, André Kostolany raconte que la première bourse de valeurs organisée d’Europe est née à Anvers en 1592, mais qu’il a fallu, en France, attendre 1613, pour qu’un bâtiment spécialisé soit édifié sur le lieu des échanges, au Pont-Neuf (dans les villes italiennes de Florence et Venise, les échanges avaient lieu aussi sur un pont, respectivement le Ponte Vecchio et le Rialto).
Jusqu’à la fin des années 1980, la Bourse de Paris est gérée par la corporation des agents de change, qui bénéficiaient d’un monopole sur la cotation. Dès le début des années 1980, et suite à la recrudescence de la concurrence entre places boursières internationales, se pose la question de la modernisation de la Bourse de Paris, qui, jusqu’à cette époque, fonctionnait principalement à la criée. Le système CAC (cotation assistée en continu), introduit progressivement entre 1986 et 1989, a rendu possible la cotation en continu et la survie d’un marché qui était notamment menacé par la bourse de Londres. Cette informatisation fut suivie d’autres réformes institutionnelles, comme la modification du statut des agents de change et l’apparition de nouvelles sociétés de bourse. La Société des bourses françaises (acronyme de l’actuel indice SBF) fait suite à la Compagnie des agents de change (acronyme originel de l’actuel indice CAC40). La modernisation de la Bourse de Paris est accompagnée d’autres initiatives telles que la création, dès 1989, des marchés organisés de produits financiers dérivées – le MATIF et le MONEP, désormais regroupés sous l’appellation Euronext. Liffe depuis le rachat du LIFFE par Euronext en 2002 – ou la dématérialisation des titres (avec la création de la Sicovam).
Dès la fin des années 1990, et après la mise en place du NSC (Nouveau système de cotation), la Bourse de Paris lance une initiative de fusion entre diverses bourses européennes, qui culminera avec la création d’Euronext en 2000.
En 2007, le groupe Euronext a fusionné avec le NYSE pour donner naissance à la société holding NYSE Euronext. Le siège de la nouvelle entité est situé désormais à New York. Paris préserve un statut de siège international.
Déprime à la Bourse de Paris
Le CAC 40 a de nouveau perdu 0,89% à 3.928 points dans un marché déprimé ce vendredi par les nouvelles en provenance du Japon secoué par un nouveau séisme de grande ampleur. L’actualité de ce vendredi est aussi marquée par le sommet européen des chefs d’États ce soir avec à l’ordre du jour la situation en Libye et la crise des dettes souveraines qui refait surface… (Finance Plus, édité par lerevenu.com) Suite
‘