Bourse de paris cotations
Une bourse, au sens économique et financier, est une institution, privée ou publique, qui permet de réaliser des échanges de biens ou d’actifs standardisés et ainsi d’en fixer le prix. On distingue :
Étymologie
Carthage, lieu le plus riche du monde antique, a peut-être donné son nom aux bourses. Le mot actuel de « bourse » pourrait dériver du nom de la colline de « Byrsa » située en retrait de la ville de Carthage, à 10 km de Tunis, où avait été construit un temple dédié au dieu guérisseur Echmoun. Un mur y avait été édifié et ainsi la colline du sanctuaire était une citadelle. Aujourd’hui, on y trouve le monastère des Pères Blancs et la cathédrale Saint-Louis.Toutefois le terme de bourse, dans son sens actuel, apparaît au début du XIVe siècle, à Bruges en Flandre. Cette ville était un important centre de commerce depuis la fin du XIIe siècle. Une place de Bruges, qui portait le nom de la famille Van der Beurse, était le lieu d’échange pour de nombreux marchands. Rapidement, on s’est mis à dire qu’on allait à la Beurse chaque fois qu’on réglait le volet financier d’une affaire.
Critiques de la Bourse
Critiques morales
Au XIXe siècle, ces critiques ont été particulièrement le fait de socialistes idéalistes, de catholiques-sociaux, de catholiques contre-révolutionnaires et de nationalistes, tous opposant, pour des raisons morales à l’origine, une « économie réelle » (le travail, la production, le petit propriétaire) à la sphère financière (éventuellement reliée, chez certains, au thème du rejet du cosmopolitisme).
À l’inverse, les tenants de la spéculation soulignent qu’il s’agit d’un mécanisme indispensable à la société qui permet de diriger les capitaux vers les sociétés qui seront le mieux à même de créer de la valeur et donc de permettre la prospérité. L’économiste Jean-Yves Naudet écrit ainsi : « soutenir que les spéculateurs rendent un vrai service, ce n’est pas politiquement correct, mais c’est scientifiquement prouvé ». À ce propos, il convient de distinguer les opérations de trading, qui ont peu d’impact sur l’activité des sociétés, des véritables opérations d’investissement.
Revenant sur la théorie de l’école de la régulation selon laquelle la bourse privilégierait le court terme, les économistes Augustin Landier et David Thesmar critiquent cette vision : en prenant l’ensemble des entreprises cotées américaines en 2004 et en retenant comme indicateur le Price to book ratio (valorisation par le marché de l’actif comptable de l’entreprise), ils observent que celles qui font des pertes sont valorisées environ 50% plus cher que celles qui dégagent des profits, soit l’exact opposé de la théorie de la régulation. Ils expliquent ce paradoxe apparent par le fait que les investisseurs sont prêts à payer pour des profits attendus sur le long terme. Le réel problème vient selon eux des stock-options qui incitent certains dirigeants à doper leur cours de bourse par des manipulations comptables, problème que les auteurs proposent de résoudre en interdisant d’exercer les options pendant la durée du mandat de dirigeant.
Critiques sur l’efficience du marché
John Maynard Keynes a défendu l’idée que la « Bourse » (c’est-à-dire le marché secondaire) était un « concours de beauté », considérant que pour gagner en bourse, il ne faut pas investir sur l’entreprise potentiellement la plus rentable, mais sur l’entreprise dont tout le monde pense qu’elle est potentiellement la plus rentable. Cette différence qui peut paraître minime ouvre en fait sur une ère où la communication est reine. Selon Keynes, il n’est pas toujours nécessaire à une entreprise d’être rentable, il peut suffire de le faire croire à une majorité, et de faire savoir que la majorité le croit.
La théorie opposée dite de l’ efficience du marché considère que dans un marché ouvert où bon nombre d’acteurs font commerce, le prix d’un titre représente exactement sa valeur. Dans cette optique, il serait inutile de tenter de battre le marché en analysant chaque action puisque des milliers d’autres analystes l’ont déjà fait et que le prix contient déjà toute cette information. Les variations ultérieures des prix seraient ainsi fonction de nouveaux évènements imprévus et aléatoires. D’où une hypothèse annexe dite de la marche au hasard. Le principal auteur de ces deux théories est Eugène Fama.
Critiques internes des acteurs du marché
Schématiquement, vu du côté des entreprises cotées en Bourse, la Bourse est parfois critiquée pour ne pas conférer une « juste » valorisation aux sociétés, livrées aux mouvements du marché ou aux rumeurs. Cette critique est de portée limitée, le prix et la valeur étant confondus en théorie financière.
Pour les entreprises à la capitalisation la plus faible, les coûts de communication financière ou les obligations réglementaires supplémentaires imposées par les autorités de marché peuvent représenter des coûts importants ; la loi Sarbanes-Oxley votée en 2002 aux Etats-Unis a ainsi stoppé les admissions des valeurs étrangères sur le NYSE et incité les sociétés en croissance des pays émergents à se faire coter sur le London Stock Exchange, où les critères d’admission sont plus souples.
Histoire
Au XIIe siècle, les courtiers de change étaient chargés en France de contrôler et réguler les dettes des communautés agricoles pour le compte des banques. Il s’agit en fait des premiers courtiers. Ils se réunissaient sur le Grand Pont à Paris, l’actuel Pont au Change. Il tire justement son nom des courratiers de change.
Au XIIIe siècle, les banquiers lombards sont les premiers à échanger des créances d’Etat à Pise, Gênes ou Florence.
En 1309, le phénomène s’institutionnalise par la création de la Bourse de Bruges. Elle est rapidement suivie par d’autres, en Flandre et dans les pays environnants (Gand et Amsterdam). C’est encore en Belgique que le premier bâtiment conçu spécialement pour abriter une bourse fut édifié à Anvers. La première bourse organisée en France voit le jour à Lyon en 1540.
Le premier krach recensé a lieu en 1636 en Hollande. Les cours des bulbes de tulipe ayant atteint des niveaux excessivement élevés, le cours s’effondra le premier octobre. C’est la tulipomanie.
Au XVIIe siècle, les Hollandais sont les premiers à utiliser la Bourse pour financer des entreprises : la première entreprise à émettre des actions et des obligations fut la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, introduite en 1602. C’est en 1688 qu’on commence à coter les actions et obligations à la bourse de Londres.
En 1774, à la Bourse de Paris (créée en 1724), les cours doivent désormais être obligatoirement criés, afin d’améliorer la transparence des opérations. C’est la création du Parquet.
Au XIXe siècle, la révolution industrielle permet le développement rapide des marchés boursiers, entraîné par les besoins importants de capitaux pour financer l’industrie et les transports.
À partir des années 1970, on assiste à la dématérialisation des titres échangés en bourse grâce à la révolution informatique. Dès 1971, le NASDAQ est le premier marché de cotations informatisées. En France, la dématérialisation fut effective à partir du 5 novembre 1984.
Fonctionnement
En France, les acheteurs et les vendeurs passent leurs ordres de Bourse par le biais d’un intermédiaire financier (banque, société de gestion, conseille
r financier…) qui transmet ceux-ci à un membre officiel de la bourse (dénommé courtier, agent de change, société de bourse, entreprise d’investissement, broker). Depuis la directive européenne de 1993 sur les services d’investissement (DSI), on parle de prestataires de services d’investissement (PSI).
La multiplication des opérations est rendue possible grâce à la dématérialisation des titres. Les transactions ont lieu grâce aux systèmes informatiques développés par les sociétés de bourse comme Euronext-New York Stock Exchange ou le London Stock Exchange. La vocation de ces sociétés est de gérer et d’assurer le bon fonctionnement du marché, ainsi que de garantir collectivement les opérations vis-à-vis des investisseurs.
Les Bourses ont été, à l’origine, des sociétés mutuelles possédées par les courtiers. Ainsi, le New York Stock Exchange est créé le 17 mai 1792 par 24 courtiers. De plus en plus les bourses tendent cependant à être elles aussi introduites en bourse. Euronext est ainsi coté sur la place de Paris et est le résultat d’un processus de fusion entre différentes bourses européennes puis avec le New York Stock Exchange aux États-Unis.
Depuis le 1er novembre 2007, la nouvelle réglementation financière Européenne (MiFID) autorise les établissements bancaires qui le souhaitent à créer leur propre bourse afin d’augmenter la concurrence dans le secteur. Sept banques d’investissement ont profité de l’occasion pour créer une nouvelle bourse commune, nommée Projet Turquoise, dont le but affiché est d’offrir des tarifs plus attractifs que ceux des bourses traditionnelles.
Ouverture Paris légère baisse pour débuter la semaine
LA TENDANCE La Bourse de Paris recule de 0,25% après quelques minutes de cotations, les investisseurs étant de nouveau inquiets de l’évolution du prix du baril de pétrole, qui remonte proche des 100$ (WTI) après les derniers événements au Moyen-Orient qui ont gagné cette fois Oman ce week-end. Le Sultanat étant un axe clef du transit du pétrole dans la péninsule d’Arabie, beaucoup plus stratégique que la Lybie et sa production qui ne représente que 2% de la production mondiale. La plupart des Bourses asiatiques entament toutefois la semaine à la hausse ce lundi. Dans le sillage d’une fin de semaine positive à Wall Street (+0,5% pour le DJIA, +1,6% pour le Nasdaq), l’indice Nikkei regagne ce matin 0,92% à Tokyo à la clôture, Quelques publications ce matin à Paris. Elles sont bonnes et les titres en profitent à l’ouverture CFAO, Bastide… ECO ET DEVISES L’indice du sentiment des consommateurs américains de l’Université du Michigan et Reuters pour fin février 2011 a atteint 77,5, contre 75,5 de consensus de place et 75,1 précédemment évalué mi-février. Cet indice de confiance remonte donc au plus haut niveau depuis trois ans en février, alors que les Américains se montrent plus optimistes à propos de l’économie et de l’emploi. L’indice était de 74,2 sur le mois de janvier 2011. L’indice de la perception des conditions économiques actuelles est au plus haut depuis janvier 2008 à 86,9, contre 81,8 en janvier. L’indice relatif aux attentes des consommateurs a progressé à 71,6 en février, au sommet depuis septembre 2009, après 69,3 en janvier. L’indice des prévisions d’inflation est demeuré à 3,4%. L’indice global de confiance a été tiré par les ménages aux revenus dépassant 75.000$. Ces derniers ont apprécié l’amélioration du marché de l’emploi et se montrent confiants quant à leurs finances personnelles. Leur confiance est au plus haut de trois ans, alors que Wall Street a rejoint ses meilleurs niveaux depuis l’été 2008 comme le désirait Ben Bernanke, président de la Fed, qui veut ainsi relancer la consommation à grand renfort d’injections monétaires. Selon le Département américain au Commerce vendredi, le PIB des États-Unis pour le 4ème trimestre a grimpé sur un rythme annualisé de 2,8% par rapport au trimestre antérieur, contre 3,2% auparavant estimé en première lecture et +3,3% de consensus chez les économistes. L’indice de prix rattaché au PIB a augmenté quant à lui au rythme de 0,4%, contre 0,3% évalué un mois avant et 0,3% de consensus. Au 3ème trimestre, la croissance américaine ressortait pour mémoire à 2,6% en rythme annualisé. La révision en baisse du PIB provient notamment de celle des dépenses de consommation, revues à +4,1% sur le trimestre après +4,4% estimé un mois plus tôt. De même, les dépenses des États et des gouvernements locaux auraient en fait reculé de 2,4%, contre -0,9% auparavant évalué. On suivra ce lundi France les prix à la production de janvier (Consensus +0,9% m/m; +5,6% y/y) et aux Etats-Unis, les revenus et dépenses des ménages du mois de décembre, ainsi que l’Indice PMI de Chicago de février et les promesses de ventes de janvier selon la National Association of Realtors. L’indice des prix à la consommation dans la Zone Euro pour janvier sera publié à 11h00 (Consensus -0,6% m/m; +2,4% y/y). L’Euro revient ce matin à 1,3775/Dollar, tandis que la tension sur le baril reste forte, avec un brut léger américain WTI de retour proche des 100$. L’once d’or se négocie à 1.413$. VALEURS EN HAUSSE * Eurofins Scientific (+2,70% à 56,78 Euros) présente de solides performances au quatrième trimestre et sur l’ensemble de l’exercice 2010. Le chiffre d’affaires consolidé a augmenté de 8% au dernier trimestre à 186 ME, conformément au rebond d’activité enregistré depuis le T2 2010, portant le chiffre d’affaires annuel à 680 ME, en croissance de 6%. L’EBITDA normalisé a progressé de 11% par rapport au T4 2009 à 37 ME au T4 2010, soit une hausse de 51 points de base de la marge d’EBITDA normalisé à 19,7% du chiffre d’affaires, un niveau comparable à celui du T3 2010 conformément aux attentes de la Direction communiquées le 8 novembre 2010. En 2010, l’EBITDA normalisé a augmenté fortement de 21% à 111 ME malgré les pertes liées aux start-ups et les programmes d’investissement sur cinq ans et de réorganisation sur deux ans qui n’ont pas encore produit tous leurs effets. Eurofins a réalisé un résultat net de 10 ME au T4 2010 (9 MEUR part du groupe) et de 25 ME sur l’exercice (23 MEUR part du groupe) contre une perte de 14 ME et de 11 ME respectivement au T4 2009 et sur l’année 2009. * Bastide Le Confort Médical (+1,40% à 9,45 Euros) le groupe a enregistré une activité solide sur le premier semestre de son exercice 2010-2011 avec un chiffre d’affaires de 54,6 Millions d’Euros en progression de + 8%. Le résultat opérationnel courant s’établit à 3,5 ME en progression de + 38,9%. Le résultat net part du groupe progresser de 24,5% à 1,53 ME, soit un taux de marge nette de 2,8%, contre 2,4% un an plus tôt. Bastide entend poursuivre au second semestre l’amélioration de ses fondamentaux économiques, en bénéficiant notamment d’une saisonnalité des résultats traditionnellement plus favorable sur la deuxième partie de l’exercice. En terme de développement du réseau, le groupe privilégie à court terme l’ouverture de nouvelles franchises, aujourd’hui au nombre de 11. Plusieurs lancements sont attendus en 2011 dont le premier à Blois en Avril. L’objectif est d’atteindre 50 implantations en franchises dans les 3/4 prochaines années. * CFAO (+2,70% à 26,81 Euros) le chiffre d’affaires annuel du groupe progresse de 3,6% en valeurs réelles, à 2,68 MdsE. Sur une base comparable, la progression atteint 5,5%. La marge brute du Groupe atteint 613,7 millions d’euros en 2010, soit 22,9% du chiffre d’affaires, contre 22,4% en 2009. Le résultat opérationnel courant s’est élevé à 223,2 millions d’euros, représentant un taux de rentabilité opérationnelle courante de 8,3% contre 8,2% en 2009. Le taux de rentabilité opérationnelle courante de la d
ivision Automotive ressort à 7,8%, en léger retrait par rapport à l’an dernier. Le résultat opérationnel courant et le taux de rentabilité opérationnelle courante des trois autres divisions sont en progression. La progression du résultat opérationnel courant est particulièrement forte chez Eurapharma (+18,8%). Le résultat opérationnel s’est établi à 232,2 millions d’euros pour l’exercice 2010, en progression de 11,9% par rapport à 2009. L’EBITDA atteint 266,3 millions d’euros, soit 10% du chiffre d’affaires. Il progresse de 6,2%, soit un rythme proche de celui du résultat opérationnel courant. Le résultat net part du groupe s’élève à 100,2 millions d’euros en progression de 11% par rapport à 2009. Le résultat net par action atteint 1,63 euro, en hausse de 10,9%. Sur cette base, il sera proposé, lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires du 20 mai 2011, le paiement d’un dividende de 0,82 euro par action, en hausse de 5,1% par rapport à l’exercice précédent. VALEURS EN BAISSE * Teleperformance (-1,60% à 26,70 Euros) En 2011, le groupe entend conforter sa position de leader mondial sur son secteur et déployer sa stratégie de développement en menant à bien la réussite opérationnelle de la croissance aux États-Unis et au Brésil, tout en en améliorant ses performances sur les principaux marchés européens et en portant un accent particulier sur ses ressources humaines. Par ailleurs, le groupe s’attachera à poursuivre sa stratégie de croissance externe maîtrisée à travers des acquisitions ciblées, réalisées en fonction de critères strictement définis, en termes de flexibilité opérationnelle, de rentabilité et de complémentarité avec les métiers et l’implantation géographique du groupe. Sur l’année 2011, Teleperformance s’estime en mesure de générer une croissance organique de son activité de l’ordre de 2,5 à 5%. L’EBITA (hors éléments non récurrents) devrait également progresser et représenter au moins 9% du chiffre d’affaires. Les procédures d’audit sur les comptes consolidés ont été effectuées. Le rapport de certification sera émis après finalisation des procédures requises pour les besoins de la publication du rapport financier annuel. * Generale de Santé (-3,50% à 11,22 Euros) plus forte baisse sur le SRD ce matin.’
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