Adresse ministre des finances
Si la victoire du candidat de la coalition de centre-droit Fidesz-MPP (Parti civique) et son allié (Parti démocrate-chrétien) KDNP était attendu, l’ampleur de la victoire a été beaucoup moins sur le territoire. Il ya un total de 22 villes dans 23 qui passent totalement sous contrôle de droit avec comme cerise sur le gâteau, Budapest, bastion libéral depuis la chute de l’ancien régime qui était devenu une obsession pour Fidesz et ses alliés. Les échecs répétés au fil des années avait laissé l’impression que Budapest est devenue une ville merveilleuse pour la droite. Il n’était pas jusqu’à l’élection sixième du genre depuis 1990 ans de changement de régime pour finalement voir la ville interrupteur vers la droite. Istvan Tarlos, 62 ans, ingénieur en construction, ancien maire de la IIIème arrondissement sera le nouveau locataire de la place Deak siège de la mairie de Budapest.Une nouvelle loi électorale controverséeCes élections municipales six mois après la législation est de consolider le parti au pouvoir dans son raid de tous les organes du pays: exécutif, les élections législatives, judiciaires et municipales maintenant. Le nouveau gouvernement pour faire face à la pression du marché de Bruxelles et a dû réformer son administration, y compris les municipalités, véritable gouffre à sous.Ainsi, le nombre de conseillers a été réduit d’un tiers alors que les représentants des régions a été réduit de moitié. En outre, la campagne a augmenté de 72 à 60 jours et vote à un tour. Pour compliquer encore les choses, les signatures de parrainage ont été révisées à la hausse. Tout ce que beaucoup de mesures ont clairement favorisé le traditionnel principaux partis Fidesz et MSZP, Parti socialiste et plus le plus fragile qui a eu toutes les peines du monde à proposer des candidats ou, pire encore gagner des circonscriptions. Solder l’héritage DemszkyAvec obtenu la majorité absolue au conseil municipal de Budapest et 19 des 23 arrondissements qui a la ville, M. Tarlos héritera de la lourde responsabilité d’une ville battues finances, mais aussi de se rappeler M. Gabor Demszkymayor pendant deux décennies et dont la dernière terme dans les mémoires comme le plus désastreux. Et pour cause, les scandales de corruption répétées, couplée à la lenteur des travaux concernés, y compris la ligne 4 du métro sont terni le dossier de l’ancien chauffeur de taxi devenu un politicien redoutable qui a gagné le cœur de Budapest et en imprimant sa marque dans le patrimoine architectural de cette ville très intéressante pour ne pas mentionner d’innombrables bains.Bien que sous sa direction, Budapest est passé de ville relativement petite et une moyenne métropole de deux millions de personnes et le coeur économique du pays, il ne fait aucun doute que ses contrats de gestion opaque dans la même ville que son enrichissement personnel et celui de sa famille, ajouté à la mauvaise qualité des transports publics seront déçus plus d’un et a conduit à l’effondrement de son électorat traditionnel qui a réduit à un mince filet. Haro sur les entreprises multinationales Le futur maire de Tarlos BudapestIstvan qui a promis une gestion saine et rigoureuse des fonds de la municipalité a déjà donné le ton en promettant de renégocier tous les contrats signés par son prédécesseur. Ainsi, échaudé par l’exemple du maire de Pécs vents vils et les inconvénients qui avait déposé un grief sur les actions du groupe français Veolia dans le consortium responsable de la gestion et la distribution de l’eau dans sa place grâce à une procédure compliquée Juriques (qui avait créé des tensions entre Paris et Budapest), il n’exclut pas la possibilité de recourir à Budapest à une telle procédure. Sont particulièrement touchées, les sociétés opérant dans le secteur de l’eau et l’électricité. Il pourrait même ternir l’image de davatange Fidesz déjà fait pour sa propension à la préférence nationale.L’extrême droite a perdu vitesseCes élections ont également renforcé les socialistes dans leur rôle de principal parti d’opposition, même si les récents résultats en nette amélioration sur la législation sans aucun doute confirmer leur descente aux enfers. La surprise de cette élection qui n’a attiré que 46% des électeurs est le déclin de la Jobbik parti d’extrême droite. Avec son discours et ses diatribes anti-capitalistes contre les incessantes communaté Roms Jobbik continue de séduire dans les villes pauvres du Nord-Est de la Hongrie a été le grand perdant. L’excitation et le tollé qu’avait suscité son entrée au Parlement est sans doute beaucoup. Le perdant d’autres à ces élections est sans doute le PML (faire de la politique différemment), du Parti vert, qui, après l’entrée au Parlement au printemps dernier, avait suscité de grands espoirs, car dans misé sur la gauche déçus en offrant une alternative verte ne sera pas son succès bet.Ultimately, le véritable leçon est que ces parti au pouvoir municipal vient de passer son premier vrai test après son élection de glissements de terrain au printemps. Comme l’a si bien souligné le Premier ministre Viktor Orban, les élections ont été un plébiscite pour la politique actuelle de son gouvernement et les résultats sont largement en faveur de confort dans sa trajectoire.Fidesz-KDMP coalition, après avoir réduit l’opposition au strict minimum au parlement concentre désormais tous les pouvoirs et peut mener sa politique. Comme une coïncidence de calendrier, c’est quand le pays célèbre le vingtième anniversaire de la déclaration de multipartisme, les Hongrois a décidé en cette année anniversaire de confier toutes les rênes du pouvoir à un parti politique.